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La ventilation « permanente » est une obligation de part la réglementation dans l’habitat. (Arrêté du 24 mars 1982).
Nous passons entre 80 et 90 % de notre temps en lieu clos, respirons 26 000 fois par jour, soit 15 000 litres d’air, alors que notre corps a besoin de 2 litres d’eau par jour, peut rester 60 jours sans manger, et 5 minutes sans respirer.
Dans les locaux occupés, habitation ou lieu de travail, renouveler l’air est une nécessité. Trois besoins priment :
- Besoin des occupants : le confort et l'hygiène
- Besoin du bâti : la pérennité du bâti
- Besoin des appareils à combustion : la sécurité face aux appareils de combustion
La ventilation mécanique n'est pas sensible aux variations des conditions climatiques et les dispositifs de réglages permettent à l'occupant de mieux maîtriser le renouvellement d'air de son logement. L'air circulant à travers le logement se trouve ainsi renouvelé « mécaniquement » toutes les 3 heures environ. De plus, la VMC ou ventilation mécanique contrôlée doit préserver à la fois l'environnement, soit une réduction des dépenses d'énergie, et assurer l'hygiène ; autrement dit la Qualité d'Air Intérieur.
La ventilation naturelle paraît tellement plus facile ! Effectivement en apparence si l’on se réfère à l’habitat ancien plutôt ventilé à cause des nombreuses infiltrations d’air. La ventilation naturelle est fonction du nombre d’ouvertures des fenêtres. Autant pour une maison de campagne au printemps ou en été, cela ne pose pas de problème, mais comment faire dans un logement collectif ou une maison en plein hiver par -10°C ? Par ailleurs la ventilation naturelle avec des ouvertures basses et hautes possède quelques inconvénients de maîtrise des débits. Car ceux-ci dépendent des variations de hauteurs et de températures.
Comment fonctionne la ventilation haute et basse en été ? Et bien très souvent comme l’extérieur est plus chaud que l’intérieur c’est un flux inversé qui se met en œuvre et c’est l’air extérieur qui descend de bas en haut. Nous vous laissons imaginer le résultat dans un WC après utilisation!
L’argumentaire n’est plus à faire car désormais la réglementation nous contraint à une ventilation permanente. Et la notion de basse consommation nous amène à réaliser un bâti de plus en plus isolé et étanche. Les infiltrations d’air étant réduites au minimum.
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